Les chiens

5 étapes clés pour ouvrir un salon de toilettage

Les passionnés d’animaux sont particulièrement nombreux à vouloir devenir toiletteurs. La preuve du succès de cette profession : en l’espace de dix ans, le nombre de salons en France a quasiment doublé. Toutefois, se lancer dans une telle aventure ne s’improvise pas. Avant d’envisager d’ouvrir son salon, il est impératif de détenir les bonnes compétences, de se tenir au fait de la règlementation et de préparer minutieusement son business plan.

1 – Connaître le marché et la tendance

La première étape cruciale avant l’ouverture d’un salon de toilettage pour animaux consiste à bien connaître les tendances et l’état des lieux. En l’espace de cinq ans, le marché a connu une progression de 20% et représente plus d’un milliard d’euros. Les races canines les plus toilettées sont représentées par les caniches, les yorkhsire, les westies et les shihtzu. Les prestations de tonte et de coupe sont surtout les plus demandées par les propriétaires. Comme une certaine concurrence s’installe à ce niveau, les toiletteurs appliquent des prix bas. D’autres services plus novateurs sont aussi de plus en plus sollicités ces dernières années à l’instar du trimming par épilation et du peeling. Le brushing, le démêlage, le bain et le séchage font aussi partie des prestations qui marchent le mieux. Il existe des salons haut de gamme qui proposent des soins spécifiques comme la relaxation, le massage ou le spa avec bulles. Pour compléter leurs revenus, les toiletteurs peuvent vendre toutes sortes de produits dont les aliments, les cages de transport, les paniers ou les produits de soin et d’hygiène. À noter que l’activité ne devient rentable qu’à partir de 40 euros la prestation. Le toilettage dure 1h15 minutes en moyenne. Il est possible d’intervenir à domicile pour élargir son panel de clients.

2 – Disposer de toutes les qualités requises pour la profession

Le métier de toiletteur ne s’improvise pas. À part le fait d’aimer les animaux, il est nécessaire d’avoir plusieurs qualités pour exercer cette profession comme la patience, l’agilité, la rigueur, la douceur, des qualités relationnelles et la créativité. Le toiletteur doit être capable d’être debout toute la journée et disposer d’une bonne condition physique, car il sera probablement amené à porter de gros chiens. Les personnes qui développent des allergies aux poils devront passer leurs chemins puisque ce métier ne leur convient pas.

3 – Faire le point sur la règlementation

Pour ouvrir un salon de toilettage, aucun diplôme ni qualification spécifique n’est exigé par la loi. La personne qui désire maîtriser les gestes techniques devra néanmoins passer par des formations comme le BNTC (Brevet national de Toiletteur canin) dédié au 16 à 25 ans ou la certification de Toiletteur canin et félin (CTM) délivrée après une expérience en milieu professionnel.

Dans ses locaux, le toiletteur s’équipera de trois zones bien distinctes : une zone d’accueil, une zone de bain et de séchage et une zone de coupe. Il doit respecter les normes de sécurité et d’accessibilité comme celles liées aux ERP et pour les personnes handicapées. Les prix doivent clairement être affichés dans le salon et une cotisation est à payer auprès de la SACEM en cas de diffusion de musique.

4 – Choisir son statut juridique

Au lancement de son entreprise, le toiletteur a le choix entre de nombreux statuts juridiques. La majorité des professionnels choisissent la microentreprise, car les démarches sont plus simples et la fiscalité est plus attractive. Sinon, il est aussi possible d’opter pour l’entreprise individuelle (EI), l’EURL ou la SASU.

5 – Établir un business plan et chercher un financement

L’entrepreneur ne doit jamais négliger la mise en place de son business plan qui va l’aider à vérifier si le projet est financièrement viable et qui va servir de feuille de route. Ce document est indispensable pour trouver des partenaires financiers. Effectivement, pour payer les dépenses d’installations, il sera probablement nécessaire de faire appel au financement participatif, de souscrire à un prêt bancaire ou de solliciter les dispositifs d’aides à la création d’entreprise.

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